Es-tu de ceux qui se tartinent de crème solaire tous les jours et fuient le soleil comme la peste, ou fais-tu partie de ces gens qui lézardent au soleil dès qu’un rayon pointe le bout de son nez ?
Dans un cas, comme dans l’autre, tu pourrais bien nuire à ta santé sans le savoir.
Il existe pléthore d’études qui démontrent les méfaits du soleil sur la santé. Cependant, il y en a tout autant qui parlent de ses bienfaits : comme quoi, on trouve ce que l’on cherche.
Alors, dans cet article, nous passerons en revue les actions du soleil sur notre santé (y compris les plus méconnues, comme son action potentiellement aggravante de l’endométriose !), les protections solaires à utiliser et celles à fuir (tu pensais bien faire avec ta crème solaire bio ?…) et enfin mes suggestions naturopathiques pour profiter au mieux du soleil (autre que celles que l’on rabâche à tort et à travers).
Le soleil fait partie des conditions sine qua non de la vie sur Terre. Alors, si la tendance populaire irait à la diabolisation de ce dernier, il ne faut pas oublier qu’il est nécessaire à la réalisations de nombreuses activités métaboliques de notre corps.
De quoi se composent les rayons du soleil ?
Alors, commençons par le commencement. Les raisons solaires se décomposent en plusieurs types de rayonnements, dont 3 qui nous intéressent particulièrement.
- les ultraviolets (UVA, UVB, UVC) : ils sont invisibles à l’oeil nu et peuvent être responsables du vieillissement de la peau et de ses lésions. Notons que les UVC ne parviennent pas jusqu’à nous.
- Les rayons thermiques, ou rayons infra-rouges : ils sont invisibles à l’oeil nu mais sont responsables de la sensation de chaleur.
- La lumière visible : elle consiste la majorité des rayons émis par le soleil.
Comment agissent les rayons du soleil sur la santé ?
S’ils peuvent léser la peau, les UV semblent également avoir des effets de régulation sur le corps humain, comme :
- l’activation du métabolisme de base,
- la diminution de la tension artérielle,
- la diminution des risques de développer la maladie d’Alzheimer et un déclin cognitif,
- la diminution des risques de maladies auto-immunes (diabète type 1, sclérose en plaques), etc.
- en plus de ses propriétés antimicrobienne et antifongique.
UV et santé de la thyroïde
Le célèbre naturopathe Robert Masson explique que les UV contribueraient à la fixation de l’iode par la thyroïde (petite pensée à nos amis hypothyroïdiens).
Et effectivement, on note une fluctuation saisonnière de la TSH et de la T4 (marqueurs sanguins thyroïdiens).
UVB et santé mentale
On constate que les UVB favorisent la production de sérotonine et d’endorphines, augmentant ainsi la détente et réduisant les sensations de douleurs et d’inconforts.
UV et microbiote cutané
L’Institut de recherche dédié à la vitamine D, Grassroot Health, note un impact positif de l’exposition aux UV sur le microbiote de la peau. En retour, ce microbiote pourrait procurer une protection contre les UV.
UVA et santé cardiovasculaire
Ils semblent augmenter les taux d’oxyde nitrique.
Ce nom un chouïa barbare cache un gaz qui a des bienfaits assez surprenants sur le système cardiovasculaire, le système immunitaire et le métabolisme.
Rayons infrarouges et santé
Ils pénètrent profondément, atteignant les cellules et les mitochondries. Cela augmente l’activité de la peau, active la sudation et accélère la dissolution des tissus pathologiques.
La chaleur générée pourrait aussi participer à la synthèse de la vitamine D au niveau de la peau.
Les infrarouges dilatent les vaisseaux sanguins et améliorent la microcirculation.
Ils régulent la fonction endothéliale, abaissent la fréquence cardiaque et la pression sanguine, et augmentent l’oxygénation en améliorant la respiration. Ils ont aussi un effet antalgique direct sur les terminaisons nerveuses.
Les infrarouges proches pourraient stimuler la production de mélatonine dans les mitochondries de la peau.
Cela réduit les dommages causés par les UV, augmente la production de collagène, aide à la réparation des tissus et module l’inflammation.
Cette photobiomodulation pourrait améliorer certaines conditions comme les allergies, l’hypothyroïdie, le sommeil, les douleurs chroniques, la dépression, la démence, les cancers, la performance et la récupération physique, ainsi que les maladies cardiovasculaires.
Les mitochondries sont impliquées, car des changements dans les niveaux d’ATP ont été observés après exposition aux infrarouges proches.
Rayons lumineux et santé
Les rayons lumineux du soleil ont une action bénéfique sur l’état psychologique.
La lumière atteignant la rétine (donc, sans lunettes) stimule favorablement les systèmes nerveux et hormonal via l’hypophyse. Chez l’humain, la rétine capte la lumière, la transforme en influx nerveux et l’envoie à la glande pinéale.
Cela régule les cycles de veille et de sommeil.
La glande pinéale réagit à l’alternance lumière-noirceur en produisant plus de mélatonine la nuit.
Un manque de luminosité réduit la fonction de la glande pinéale, provoquant divers troubles physiologiques comme des troubles du sommeil, des troubles de fertilité, une puberté précoce et une prise de poids.
Mélanine et santé
La mélanine est un pigment produit par l’organisme pour servir d’écran solaire naturel en bloquant les photons UV. Cependant, ce n’est pas son seul rôle.
De récentes études mettent en lumière le rôle régulateur de l’homéostasie de l’épiderme, un effet antioxydant et probablement un effet anti-microbien.
Soleil et vitamine D
Lorsque l’on s’expose aux UVB, notre peau agit un peu comme les végétaux en photosynthèse et produit de la vitamine D.
Cependant, ce n’est pas aussi simple que cela. En effet, si l’indice UV est inférieur à 3, cette synthèse ne se fait pas.
Outre les applications téléphone, une astuce simple est de regarder son ombre : si elle est plus courte que nous, c’est que nous produisons de la vitamine D !
Par ailleurs, nous ne sommes pas égaux en termes de capacités à synthétiser cette vitamine. On note un taux de vitamine D significativement plus bas chez les personnes obèses.
Différentes hypothèses sont à considérer, comme une dilution dans un système sanguin augmenté, une séquestration de cette vitamine liposolubles dans les tissus adipeux, et un mauvais fonctionnement du foie qui empêche une synthèse correcte.
Soleil et endométriose
Le soleil peut avoir comme effet de stimuler l’activité folliculaire. Cela implique qu’il pourrait par ce biais stimuler le développement de maladies à composantes folliculaires comme l’endométriose, les fibromes utérins ou les divers troubles menstruels.
Ainsi, comme le précise le naturopathe Robert Masson, éviter au maximum les coups de soleil dans l’enfance et l’adolescence peut réduire le risque de développer des troubles folliculaires.
Par ailleurs, adopter une pratique intelligente de l’héliothérapie en cas de troubles développés sera une priorité : profiter des bienfaits du soleil sans être impacté par ses potentiels méfaits !
Le guide ultime de la protection solaire
Nous allons donc voir dans cette partie comment choisir correctement sa protection solaire.
Tu n’es pas sans savoir que nous avons un « capital soleil » défini à notre naissance, et que notre capacité à « encaisser » des coups de soleil est loin d’être infinie.
Ainsi, pour protéger notre peau, nous avons le choix entre 2 types de filtres UV : les filtres chimiques et les filtres minéraux.
Les filtres chimiques
Il pénètrent dans la peau pour absorber les UV à la place de la peau.
Cependant, nous ne savons pas à quel degré certains filtres pénètrent l’épiderme et leur degré de passage dans le système sanguin.
À partir de là, ils ont accès à tous notre organisme, y compris nos tissus sensibles et nos glandes. Ils peuvent ainsi avoir de potentiels effets néfastes sur notre santé et notre équilibre hormonal.
Par ailleurs, leur évacuation dans les canalisations, après une douche, peut polluer notre eau et nos écosystèmes aquatiques.
Des études ont révélé que quelques substances comme l’octyl-méthoxycinnamate (OMC) et le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) étaient davantage absorbées par la peau.
Selon le pharmacien Jean-Yves Dionne, certaines personnes sont plus à risque que d’autres, et c’est la raison pour laquelle il n’est pas recommandé d’appliquer des filtres chimiques sur des enfants de moins de 6 mois.
De plus, les écrans chimiques étant les plus allergènes, les personnes à la peau sensibles devraient les éviter.
Voici la liste (non exhaustive) des composés à éviter et pourquoi. Cette liste vient directement du site de l’ANAQ !
- Benzophénones (BP-1, BP-2, BP-3 ou BZ-3, Escalol 567, Uvinul M40, Uvasorb Met) Oxybenzone (BP-3 ou BZ-3)
L’oxybenzone fait partie de la famille des benzophénones. Il serait l’un des ingrédients qui traversent le plus facilement la barrière de la peau. Il s’agit d’un agent chimique très efficace pour filtrer les rayons du soleil. Cependant, il perturbe les hormones (perturbateur endocrinien) et peut causer des réactions allergiques au niveau de la peau. - Octyl-méthoxycinnamate (OMC)
L’octinoxate, également appelé méthoxycinnamate d’octyle ou (OMC), est un filtre UV. Il peut être absorbé rapidement par la peau. L’octinoxate a été détecté dans l’urine, le sang et le lait maternel humain, ce qui indique que les humains sont exposés de manière systémique à ce composé. L’octinoxate est un perturbateur endocrinien qui imite l’œstrogène et peut perturber la fonction thyroïdienne. - 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) et 3-benzylidène camphre (3-BC)
Selon une étude de l’Université de Zurich effectuée sur des bébés rats, certains ingrédients contenus dans les filtres solaires, entre autres le 4-MBC et le 3-BC, agiraient comme des hormones (oestrogènes) une fois appliqués sur la peau. - PABA (la majorité des produits solaires n’en contiennent plus)
Le PABA est, lui aussi, un filtre chimique. Il s’avère surtout relié à des irritations de la peau. - Palmitate de rétinyle ou rétinol
Il s’agit d’une forme de vitamine A qui est ajouté à certaines crèmes solaires pour ses propriétés anti-vieillissement de la peau. Cela peut être vrai pour les lotions ou les crèmes de nuit qui sont utilisées à l’intérieur, mais c’est le contraire pour celles utilisées à l’extérieur. En, effet, il peut accélérer le développement de lésions et de tumeurs au niveau de la peau quand il est appliqué en présence du soleil. - Parabènes
Les parabènes, souvent précédés d’un préfixe (méthyl-, propyl-, butyl-), sont surtout utilisés comme agents de conservation dans les produits cosmétiques. Ces substances chimiques imitent les hormones, ont été trouvées dans des tumeurs mammaires et sont suspectées interférer avec les fonctions reproductrices chez les mâles. - PEG (polyéthylène glycols)
Les PEG sont utilisés dans la base de certaines crèmes. Ils peuvent altérer et réduire l’humidité naturelle de la peau et même augmenter les signes de vieillissement. Ils risquent d’être contaminés par le 1,4-dioxane, un solvant synthétique dont l’utilisation intentionnelle est interdite au Canada, susceptible de causer le cancer et d’irriter la peau. - Sodium laurel sulfate / Sodium laureth sulfate
Ces ingrédients sont dérivés de la pétrochimie et sont ajoutés afin de rendre les crèmes solaires plus onctueuses. En plus d’être abrasifs et irritants, ils possèdent des effets perturbant l’équilibre hormonal. Ils peuvent aussi contenir du 1,4-dioxane un composé potentiellement cancérigène. - Parfum ou fragrances
Ceux-ci donnent l’odeur à votre crème solaire. Les fragrances sont fabriquées à partir d’un mélange d’une ou plusieurs substances chimiques parmi les 3100 que possède l’industrie pour créer des odeurs.
La composition d’un parfum reste presque toujours inconnue du consommateur, car les substances chimiques utilisées pour le créer ne sont pas inscrites dans la liste des ingrédients.
Ceux-ci sont synthétiques, provenant souvent de la pétrochimie (du pétrole) ou des essences naturelles. Les fragrances sont maintenant considérées parmi le top 5 des principaux allergènes en Amérique du Nord et en Europe.
De plus, certaines ont aussi été associées au cancer, à l’intoxication des neurones et du système immunitaire, à des maux de tête et des vertiges.
Les fragrances contiennent aussi souvent une quantité élevée de phtalates (perturbateurs endocriniens) et qui ont été associés au cancer du sein ainsi qu’à des malformations congénitales.
Cependant, même si certains filtres UV chimiques posent un problème d’environnement et de sûreté sanitaire, ils ne sont pas tous à bannir. J’utilise actuellement des filtres solaires chimiques !
Je t’explique pourquoi plus bas.
Les filtres minéraux
Ils ne pénètrent pas l’épiderme et se déposent simplement en surface pour réfléchir les rayons UV.
Ceci dit, malgré leur réputation de sureté, il faut bien prendre en compte que ces filtres (dioxyde de titane et de zinc) peuvent se présenter sous, schématiquement, 2 tailles. Une taille « normale » et une taille très petite, appelée « nano ».
Et ces nanoparticules sont si petites qu’elles sont capables de pénétrer la barrière cutanée et de passer dans le système sanguin.
Alors, pourquoi ces particules sont-elles utilisées ? Simplement pour des raisons esthétiques : plus la molécule est petite, moins elle donne cet effet « traces blanches » que peuvent donner certaines protections solaires.
Mais les risques sont bel et bien présents : selon le chercheur Roger Leblanc, les nanoparticules sont capables de s’infiltrer dans les circulation sanguine et d’y causer de réels dégâts.
En effet, lors de tests en éprouvettes, le dioxyde de titane aurait causé la formation de cellules cancéreuses.
Par ailleurs, ses résultats indiquent que ce composé absorbe une partie des rayons UV plutôt que de les réfléchir, entraînant la production de radicaux libres.
Ainsi, à choisir, l’oxyde de zinc semble beaucoup plus sûr que le dioxyde de titane, et par ailleurs, il offre une protection plus complète contre les différents types d’UV. Il a également une action immédiate, contrairement au dioxyde de titane qui met entre 20 et 30mn a être complètement efficace.
Dans l’article là 👇, je t’ai expliqué qu’ils étaient impliqués dans l’apparition de plusieurs maladies et dans le processus de vieillissement.
Ainsi, en l’occurrence, bio ne signifie pas forcément « sans danger », malheureusement !
Alors, quelle protection solaire choisir ?
Pour faire ton choix, je t’invite à considérer différents critères :
- Suis-je dans une zone géographique à l’indice UV très élevé ?
- Ai-je une exposition longue et répétée au soleil ?
- Quel est mon phototype ?
- Vais-je beaucoup me baigner ?
- Suis-je enceinte ou allaitante ?
- Ai-je des antécédents de cancers dans ma famille ?
- Ai-je des problèmes de santé et/ou des allergies ?
- Est-ce que je prends des produits photosensibilisants ? (Millepertuis, certains médicaments, produits contenant des furocoumarines, produits contenant des acides exfoliants)
- Quelles sont mes besoins et problématiques cutanées ?
Je t’ai listé 4 protections solaires à la composition ultra safe. Et si tu en as testé une, attribue lui une note pour déterminer avec moi quelle est la meilleure !
Mes critères sont simples : safe pour toi et la planète.
Leur composition doit donc être gage d’efficacité (filtres solaires sûrs) et de propreté (aucun filtre nano).
Points forts : présence majoritaire d’oxyde de zinc, donc OK peau acnéique et sensible ; résiste à l’eau ; fini sec
Points faibles : peut pelucher si on ne l’étale pas correctement tout de suite ; fini légèrement blanc
Points forts : trouvable partout ; sans parfum ; OK femme enceinte, allaitante, enfant de +de 6 mois ; non-nano*
Points faibles : assez grasse, laisse un fini un peu blanchâtre
Points forts : résiste à l’eau, adaptée aux peaux sensibles et aux enfants
Points faibles : pas de présence d’oxyde de zinc, donc pas de protection immédiate
Points forts : crème assez riche, bien nourrissante, fait un joli glow,
Points faibles : se conserve seulement 6 mois ; peut être trop riche pour une application quotidienne pour peau acnéique
Points forts : protection UV avec de l’oxyde de zinc uniquement (non nano) ; présence d’extraits végétaux bienfaisants ; texture non grasse ; ne blanchit pas
Points faibles : peut être insuffisant pour une exposition prolongée sous fort indice UV ou si tua s la peau très réactive au soleil
Points forts : aucun effet blanc/gris ; filtres chimiques résistants à l’eau et plutôt safe ; beaucoup d’extraits végétaux très appropriés ; hydratante ; fini sec
Points faibles (puisqu’il faut vraiment en donner un) : peu de recul sur les filtres chimiques, même si ceux utilisés semblent vraiment OK
La mention 【NANO】peut apparaître, mais en l’occurence elle apparaît uniquement car lors des tests d’application, le produit est broyé avant test, ce qui rend, mécaniquement, les particules à une taille nano. Lors d’une application normale, les particules restent de taille non-nano.
Le label bio interdit normalement ces particules en taille nano.
Et la grande gagnante pour moi : La gamme solaire garancia !
Alors, certes, ce n’est pas bio et ce sont des filtres chimiques. Cependant, les filtres utilisés sont très sûrs et surtout, l’efficacité et l’effet « peau nue » est au rendez-vous.
J’apprécie autant les huiles corporelles que le fluide visage. Il est manifestement Acné-friendly et fait un très joli fini discrètement satiné.
Les produits de leur gamme que j’utilise sont les suivants :
- Eau solaire SPF 30 lorsque l’exposition est courte ou que je reste à l’ombre mais que l’indice UV est élevé
- Eau solaire SPF 50 lorsque je m’expose directement au soleil avec un indice UV élevé
- Fluide visage SPF 50 lorsque je m’expose directement au soleil avec un indice UV élevé
Ils ont sorti cette année la version corps de leur célèbre fluide solaire, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de la tester. Cependant, les retours sont élogieux !
Dis moi en commentaire la crème solaire que tu utilises, et je te dirai si elle est safe !
Et pour te protéger en interne, miser sur les antioxydants tu devras. Je t’en dis plus juste en-dessous.
Soleil et santé : mes suggestions naturo
Pour préserver sa peau et sa santé tout en bénéficiant des bienfaits du soleil, je t’invite à suivre ces conseils :
☾ Entre mai et octobre, éviter les expositions prolongées, mais privilégier entre 10h00 et 14h00
☾ En hiver, le prendre à midi, à l’abri, mais toujours par exposition directe aux rayons solaires, pour pouvoir bénéficier de l’impact lumineux
☾ Proposer des séances de saunas infrarouge lorsque l’exposition solaire n’est pas possible, ni suffisante
☾ Pour la synthèse de la vitamine D :
⇾ Exposer l’équivalent en surface des mains et du visage, 10 à 15 min./jour minimum; ou 5 minutes 3 fois par jour matin, midi et fin d’après-midi (selon le type de peau)
⇾ Plus la surface de peau exposée est grande, moins longtemps on a besoin de s’exposer
⇾ Vérifier que son ombre est plus courte que soi (indice UV > 3)
⇾ Se procurer un dispositif ou une application qui mesure son exposition solaire
⇾ Pour les enfants et les personnes âgées favoriser un ensoleillement plus répété que prolongé
☾ En général, utiliser la crème solaire intelligemment :
⇾ On préfère un écran à base d’oxyde de zinc non nano si on prévoit une exposition prolongée immédiate ou exposition avec baignade
⇾ Si on est tantôt à l’ombre, tantôt au soleil, on privilégie le port d’un chapeau à rebord et des vêtements qui couvrent bien
⇾ Toujours tenir compte du type de peau et de sa tolérance
☾ Avant une séance d’héliothérapie : repas frugal, éviter l’alcool, les aliments riches en protéines, sucre et farine raffinés
☾ S’assurer d’apporter à son organisme abondance d’antioxydants via une alimentation riche en fruits et légumes frais et variés, en noix et graines, en bons gras
☾ On pourra suggérer des suppléments d’antioxydants au besoin pour leur effet protecteur (particulièrement bêta-carotène, vit. E)
☾ Une cure de vitamine C (acérola, cynorrhodon) est grandement conseillée (2 semaines avant de partir au soleil) afin de lutter contre l’oxydation des cellules et l’altération de l’ADN provoqués par le soleil
⇾ Cure de préparation au soleil
☾ La spiruline est une source naturelle de bêta-carotène et de provitamine A (très actifs dans la préparation de la peau au mécanisme du bronzage) qui est intéressante aussi par son effet anti-oxydant (cure d’un mois avant les vacances au soleil)
☾ L’urucum est une plante extraordinairement riche en beta-carotène. Elle est 100 plus riche que le jus d’orange. Elle est même utilisée par les natifs amérindiens pour se protéger des coups de soleil et des moustiques ! Elle permet même de supprimer purement et simplement la lucite estivale (testée et approuvée depuis plusieurs années !). Je t’en dis plus ici.
☾ Consommer des huiles végétales sources d’omega 3 et 6 (noix, lin, tournesol, sésame, onagre, …) pour favoriser une belle peau bien résistante et bien nourrie
☾ Lâcher de temps en temps ses lunettes de soleil pour favoriser une bonne santé oculaire : le manque d ‘exposition à la lumière du soleil favorise la progression de la myopie ! Et ça vaut également pour les lunettes de vue, qui contiennent un filtre UV.
☾ Pour les bébés, un bain d’ombre permet de les habituer graduellement (à noter que les filtres solaires ne sont pas efficaces pour les bébés de moins de 6 mois); tous les enfants devraient utiliser, lorsque nécessaire, une crème avec des écrans solaires
☾ Bouger en s’exposant
☾ S’hydrater adéquatement
☾ Mettre les matelas et oreillers dehors au printemps (tue les acariens, différents champignons et le candida)
☾ Attention aux multiples produits photosensibilisant en dermatologie, comme en herboristerie ou en aromathérapie; les plantes contenant des coumarines (fenouil, céleri, persil, panais, angélique, aneth, anis, coriandre, bergamote, citron, etc.); sans oublier le millepertuis
☾ Éviter le soleil durant les phases actives d’herpès, de zona ou de lupus; ou encore pour certains cas d’affections cardiaques, rénales, ou pulmonaires; un avis médical est requis
Conclusion et sources
Les « pour » et les « contre » sont nombreux, mais finalement pas si pertinents. Retenons simplement que l’héliothérapie préventive devrait faire partie de l’hygiène générale : il s’agit d’un facteur de santé indispensable que tout praticien de santé devrait encourager.
Mais, certaines règles de bonne pratiques sont de mise, comme expliqué ci-dessus.
Ne te méprend pas : je ne fais l’apologie d’aucun type de protection solaire. Chacun ayant des critères et des besoins uniques, chacun saura choisir selon ses préférences.
La mienne va actuellement à la gamme Garancia, que j’utilise depuis l’année dernière.
Cependant, je n’ai pas eu l’opportunité de tester les autres gammes solaires ! Contrairement à la mode qui consiste à tester une seule fois tout un tas de produits envoyés par des marques (ou a acheter le dernier produit à la mode en date pour créer un contenu « trendy »), j’ai une politique plus minimaliste.
Si j’accepte certains partenariats, je n’oublie pas que les produits ont une date de péremption (bien que je n’aie, en l’occurrence aucun partenariat avec les marques citées dans cet article).
La crème solaire conserve toutes ses propriétés environ 1 an. Accepter donc des partenariat pour des crèmes solaires ou en acheter pour les tester 1 fois sera un gâchis pur et simple, et cela ne fait pas partie de mes valeurs.
Par ailleurs, une héliothérapie saine et sécuritaire est possible uniquement à condition d’avoir une alimentation et hydratation adaptée.
Si tu ne sais pas par quoi commencer pour avoir une alimentation qui te protège des risques du soleil et garder une belle peau sur le long terme, clique ici pour en savoir plus.
Et pour savoir quel produit utiliser en cas de coup de soleil, jette un oeil ici.
Sources :
- Les impacts de l’exposition au soleil sur notre santé
par Marie-Hélène Lessard Insufficient Sun Exposure Has Become a Real Public Health Problem
- Les différentes radiations émises par le soleil
- UV radiation and the skin
- How UV Light Touches the Brain and Endocrine System Through Skin, and Why
- Seasonal Variations in TSH Serum Levels in Athyreotic Patients under L-Thyroxine Replacement Monotherapy
- What Happens in Your Body When You Are Exposed to Full-Spectrum Sunlight?
- Vitamin D Deficiency: Consequence or Cause of Obesity?
Merci pour cet article très complet et éclairant !!!
Merci beaucoup pour votre retour 😊🌱