Table des matières
ToggleAbrégé : quelle eau choisir
L’eau est vitale, non seulement à notre survie, mais également au maintien de notre bonne santé. Pour choisir son eau, il faut prendre en compte plusieurs paramètres : degré de contamination (microplastiques, métaux lourds, chlore, aluminium, etc), taux de minéraux, pH (unité de mesure du caractère acide [inférieur à 7] ou basique [supérieur à 7] d’une substance variant entre 1 et 14), RH2 (aussi appelé coefficient d’oxydoréduction ou coefficient redox, il mesure le potentiel d’électronisation d’une solution et donc la concentration ou la charge en électrons), Rô (résistivité ou conductivité de l’eau ; moins une eau possède d’ions, plus sa résistivité sera importante et plus elle sera pure).
- Pour ce qui est du degré de contamination, il faut savoir que l’eau du robinet est paradoxalement la plus contaminée. Pour plus de détails, se référer à l’article complet.
L’eau qui semble contenir le moins de microplastiques selon les rares études faites est la Volvic. Celle qui en contient le plus est la Vittel Kids. - Le taux de minéraux peut se déterminer grâce au résidu sec à 180°C. Idéalement, il doit être inférieur à 50mg/L. En effet, il vaut mieux consommer une eau de source pauvre en minéraux comme eau de boisson, afin de ne pas surcharger inutilement les reins, et boire de l’eau minérale (choisie selon le terrain de la personne) sous forme de cure (par exemple, une bouteille ou une demie bouteille par jour pendant 7 jours par mois).
- Le pH de l’eau de consommation courante doit être légèrement acide (aux alentours de 5,80 et 6).
- Le RH2 de l’eau doit être situé entre 21 et 28.
- Le Rô doit être le plus élevé possible (supérieur à 5000).
Introduction
L’eau est absolument vitale pour les humains : outre son absolue nécessité pour la création initiale des êtres, son importance n’a pas diminué avec le temps. Or, je remarque que de plus en plus de personnes ne boivent pas les quantités nécessaires à leur santé.
En effet, l’eau est devenue, dans les pays riches, une denrée banale, habituelle. La plupart d’entre nous en buvons machinalement, de manière peu régulière. Nous pensons parfois, à tort, qu’elle peut être substituée par n’importe quel autre liquide. Nous pensons même, souvent, que toutes les eaux se valent. Qu’il n’y a que des différences « marketing ».
Je commencerai cet article en citant Masaru Emoto dans son brillant ouvrage intitulé L’Eau, mémoire de nos émotions (2006) : « Un corps adulte est composé de 70% d’eau. Par conséquent, matériellement parlant, nous pouvons dire que nous sommes de l’eau. Et pourtant, l’eau n’a presque pas été étudiée* jusqu’à maintenant. Peut-être est-ce pour cela que nous ne comprenons pas les autres et que nous ne connaissons pas notre propre essence ».
*Je souhaite ici apporter une nuance : l’eau n’a presque pas été étudiée PAR CE PRISME SPECIFIQUE, que nous allons développer ci-dessous.
Précisions métaboliques
L’eau est indispensable à la vie.
Le liquide intra et extracellulaire est majoritairement composé de molécules d’eau. C’est là que se produisent les échanges métaboliques. Or, chaque réaction dans le corps entraîne des déchets, des résidus cellulaires. Les liquides intra et extra cellulaire se chargent donc de déchets.
C’est là que les apports en eau interviennent : après ingestion, l’eau passe dans le système digestif jusqu’au lumen intestinal. Là, elle passe dans le plasma et se réparti dans le corps grâce à des voies d’absorption spécifiques à l’eau et par mouvement osmotique. Cette nouvelle eau remplace donc celle chargée de déchets cellulaire. Cette dernière est guidée vers les reins pour être éliminée par les urines.
Le rôle principal de l’eau n’est donc pas nutritif, il est éliminatoire : son objectif est de purifier le corps de ses déchets et de lui apporter une hydratation « propre ». C’est pour cette raison que l’eau de consommation courante doit être la plus pure possible et consommée avec régularité, afin d’exercer au mieux son rôle de purification et de nettoyage du corps.
Si nous ne consommons pas suffisamment d’eau pure nécessaire à ce renouvellement, nos échanges cellulaires se font moins bien, sont ralentis voire stoppés. Cela peut se traduire par divers problèmes de santé relatifs à l’encrassement émonctoriel (cf article sur les émonctoires ICI – bientôt disponible).
Les expériences de Maseru Emoto
Alors, boire, oui, mais quelle eau ?
Pour amorcer un début de réponse à cette question, nous allons nous pencher sur l’expérience menée par Masaru Emoto à partir de 1987. A ce moment, cet homme a un objectif : photographier des cristaux de glace. C’est à l’époque un défi colossal car personne n’y était parvenu jusqu’à ce moment. Pour cela, il sollicite l’aide du chercheur Kazuya Ishibashi, docteur en sciences appliquées.
Au départ, le procédé consiste à verser de l’eau dans 50 boîtes de Petri de 5cm de diamètre et de les déposer dans un congélateur pendant 3 heures à -25°C. Quand les boîtes sont ressorties, on peut observer des fibres de glace qui se sont formées, leur centre enroulé en raison de la tension de surface. De la lumière est dirigée sur chaque fibre de glace et observée au microscope. Si tout se passe bien, un cristal commence à se former quand la glace commence à fondre. En une ou deux minutes, il s’ouvre comme une fleur.
C’est bien joli, mais à quoi cela sert-il vous direz-vous ? Masaru Emoto a posé l’hypothèse que les eaux de bonne qualité présenteraient de beaux cristaux réguliers et plutôt similaires tandis que les eaux de piètre qualité présenteraient soit des formes anarchiques, soit pas de cristaux du tout. Vaste programme !
Et bien, il a réussi. Il a testé les eaux du robinet de diverses villes du monde entier, les a classées selon leur proximité avec une source naturelle, leur degré de traitement, etc. Il a fait de même avec des eaux de source, des eaux minérale, des eaux de pluie… La présence de jolis cristaux réguliers entrait systématiquement en corrélation avec une eau jugée de bonne, voire de très bonne qualité au vu de son analyse biochimique, tandis qu’une eau présentant soit pas de cristaux, soit des cristaux dégradés était une eau de piètre qualité, fort calcaire, lourdement traitée, ou contaminée.
Toutes les images ci-dessous sont tirées de son livre cité précédemment.
Mais il a décidé de pousser son hypothèse encore plus loin : puisque l’eau contient une information, peut-on influencer la qualité de cette information ? Autrement dit, l’eau ne contient-elle qu’une information biochimique, ou contient-elle également une information vibratoire ? Il a donc réitéré son expérience en essayant d’intégrer une autre variable : il a utilisé une eau parfaitement similaire pour chaque boîte de Petri, et a inscrit sur des étiquettes différents mots, qu’il a ensuite collé sur les boîtes de Petri.
Et voici le résultat : chaque eau ayant un mot négatif présentait des cristaux dégradés ou pas de cristaux du tout, tandis que chaque eau avec un mot positif présentait des cristaux réguliers et très développés. Dubitatif, le chercheur a réitéré l’expérience un grande nombre de fois, aboutissant systématiquement au même résultat, sans exception. Il en a conclu qu’en écrivant le mot choisi, il y mettait une intention particulière (une vibration particulière), influençant par là la qualité de l’eau.
Il interpèle ses lecteurs sur le fait qu’étant nous-même composés en majorité d’eau, nous pourrions être soumis à cette même sensibilité aux différentes informations (vibrations) nous concernant.
Cette expérience mériterait, à mon sens, d’être encore davantage développée, afin de comprendre précisément ce qui agit sur l’information portée par l’eau. Cependant, cette amorce suffit largement à établir l’idée que nous sommes l’eau que nous consommons. Nous sommes non seulement la composition biochimique de l’eau consommée, mais également l’information vibratoire (faute d’un meilleur terme) qu’elle contient.
Choisir l’eau selon ses informations biochimiques et vibratoires
Alors, si nous pouvons relativement facilement choisir l’eau consommée selon ses taux minéraux par exemple, comment choisir l’eau en fonction de l’information véhiculée ?
La bonne nouvelle, c’est que cela dépend très majoritairement de vous. Vous pourrez, par exemple, vous procurer une bouteille en verre (mais surtout pas de verre de récupération) transportable que vous garderez à cet usage, ou une carafe de 2L (excellent moyen, cela dit, pour vérifier que vous avez suffisamment bu dans la journée), sur laquelle vous inscrirez un mot positif. Amour, joie, gratitude, paix, … Le choix est vaste. Si cela semble, dit comme cela, relever de la simple superstition, dites vous que d’une part, cela ne vous coûte rien, et que d’autre part… Les résultats de l’expérience menée par Masaru Emoto sont sans appel.
Et comment choisir son eau en fonction de ses informations biochimiques ? Les critères à prendre en compte sont vastes.
A mon sens, les marqueurs auxquels il faudrait prêter le plus attention sont : la présence ou non de microparticules de plastique ; les taux minéraux (selon les besoins individuels) et leur répartition ; la provenance de la source ; le taux de contamination ; voire son pH, son oxydo-réduction (rH2) et sa résistivité/conductivité (Rô). Ces trois derniers marqueurs correspondent globalement aux « coordonnées » que l’eau transmet à l’organisme. En étant ingérée sur le long terme, une eau va influencer progressivement les « coordonnées » du sang. L’eau consommée influence donc le terrain : elle peut l’améliorer ou le dégrader, l’idéal étant d’avoir un sang peu alcalin (pH aux alentours de 7,40), réducteur (aux alentours de 21,5), et à résistivité stable et élevée (aux alentours de 200), et le pire étant un sang trop alcalin (supérieur à 7,45), oxydé et à résistivité basse.
- Comment savoir si une eau est fortement contaminée en microparticules de plastique :
> Voir si des études ont été publiées au sujet de l’eau en question.
Cette étude n’est pas systématiquement faite (ni publiée). Aussi, on ne dispose que d’informations limitées à ce sujet.
Cependant, on sait que sur sept eaux analysées (Badoit, Montclar, Cristalline, Evian, Perrier, Vittel et Volvic), seules deux étaient exempt de microplastiques. Ainsi, les eaux Volvic et Montclar semblent ne pas en contenir, à contrario des autres qui contiennent entre une et sept microparticules de plastique par litre. Et, fait incroyablement alarmant, la bouteille Vittel Kids contenait 40 microparticules de plastique pour 33 CL ! Ou comment encrasser les enfants dès leur plus jeune âge… En effet, selon les connaissances actuelles, les microplastiques pénètrent dans l’organisme et participent à l’appauvrissement de la flore intestinale, influencent négativement le métabolisme et le fonctionnement cérébral. Ces conséquences déjà monstrueuses ne sont que les premières d’une longue série. - Pour ce qui est des taux minéraux, étant donné que le rôle majoritaire de l’eau est le nettoyage de l’organisme, elle doit être la plus pure possible, donc non surchargée en minéraux. Ainsi, un bon indicateur sera le microgrammage par litre en résidus secs à 180°C, qui devra être inférieur à 50mg/L. Les eaux davantage minéralisées ont bien évidemment de nombreuses vertus, mais tout remède utilisé à l’excès se transforme en poison. Ainsi, le type d’eau minérale devra être individualisé selon le terrain de la personne, et consommé avec parcimonie sous forme de cure.
- Et l’eau du robinet dans tout ça ? Telle quelle, elle est à éviter. En effet, pour assurer son caractère exempt de bactéries pathogènes, elle subit de nombreux traitements qui ne sont pas sans effets négatifs. Pour ne citer que quelques exemples :
> Le chlore : il est utilisé pour tuer les bactéries. Certes, si on laisse une carafe remplie à l’air libre pendant une demie heure, le chlore s’évapore, mais les bactéries reviennent aussi sec. La présence de chlore, même ponctuelle, dans l’eau, conduit à la formation d’organochlorés qui constitueraient un facteur de risque pour le cancer de la vessie et entraîneraient la naissance de bébés de faible poids. Par ailleurs, même éliminé, le chlore donne à l’eau un caractère oxydant. Si une eau avec un caractère oxydant est défavorable au développement bactérien, il est extrêmement favorable… Aux virus ! Seul un filtre à osmose inverse peut éliminer cette caractéristique. D’ailleurs, comme on le verra plus bas, le caractère oxydant d’une eau peut, lorsque cette dernière est consommée sur du long terme, induire un terrain davantage propice au développement de maladies potentiellement grave, comme des cancers.
> L’aluminium : il est utilisé pour rendre l’eau plus limpide par floconnement des boues. Mais il constitue un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer.
> Les nitrates : ils résultent surtout de l’agriculture intensive. Au contact de l’eau, les nitrates deviennent des nitrites, plus nocifs, et peuvent entraîner notamment chez le nourrisson une impossibilité à capter l’oxygène (méthémoglobinémie), ce qui peut avoir des conséquences dramatiques.
> Sans parler des métaux lourds, des résidus hormonaux, d’antibiotiques, d’antidépresseurs, de traitements contre les cancer, de résidus d’hydrocarbures, de pesticides et fongicides, de plomb, ou encore de radon radioactif (notamment dans les Ardennes).
- Quant aux « coordonnées » optimales de l’eau, on les retrouve majoritairement dans les eaux Lauretana, La Rosée de la Reine, Mont-Roucous et Volvic (liste non-exhaustive : soyez curieux et faites vos propres recherches !). D’autres eaux (comme certaines eaux minérales, type Hépar, Contrexéville ou Badoit) présentent des vertus, mais ne doivent être consommées que sous forme de cure afin de ne pas surcharger l’organisme, comme vu précédemment. Si vous ne trouvez pas en magasin ces eaux, sachez que Spa et Montcalm sont également des eaux de source de qualité.
Prenons quelques exemples :
- Eau Lauretana : son pH est de 5,82, son rH2 de 27,9, son Rô supérieur à 65000, et seulement 14mg/L de résidus secs. Ces données sont presqu’idéales, et peuvent constituer une base de comparaison.
- Eau Mont-Roucous : son pH est de 6,0, son rH2 de 26, son Rô de 30670, son taux de résidus secs de 29mg/L.
- Eau Volvic : son pH est de 7, son rH2 est 28,7, son Rô de 6723, son taux de résidus secs est de 130 mg/L.
- Eau La Rosée de la Reine : son pH est de 5,8, son rH2 de 25,2, son Rô garanti supérieur à 30000, son taux de résidus secs de 26,8mg/L.
Le sang d’un individu en parfaite santé aura un pH légèrement acide à neutre et un rH2 de l’ordre de 21. Chez une personne préparant un cancer, le rH2 est supérieur à 28. Chez une personne atteinte d’un cancer irréversible, le rH2 sera supérieur à 32 et son sang légèrement basique. De plus, le rH2 du sang a une influence sur le développement (ou non) de maladies comme l’ostéoporose, la coxarthrose, la sclérose en plaque, et même les allergies.
Conclusion et sources
Si toutes ces informations sont importantes, elles ne doivent pas non plus conditionner à l’excès votre consommation d’eau : je rappelle, et il est important de l’intégrer, que si une eau influence effectivement le terrain, cela se fait sur DU LONG TERME.
Ne vous rendez donc pas malades si vous devez pendant un temps consommer de l’eau du robinet non filtrée, ce n’est absolument pas dramatique. Il est simplement bon d’être informé sur le sujet, de connaître les eaux qui conviennent le mieux à notre organisme selon notre terrain et de les privilégier. Aucune eau ne sera « parfaite ». Et de toute façon, nous respirons un air pollué, nous consommons des aliments qui ne seront jamais complètement exempt de toxiques, nous sommes entourés par des ondes électromagnétiques… Cela fait partie de notre existence dans un monde moderne. Nous sommes tenus de faire de notre mieux, mais sans que cela ne prenne des proportions excessives et que cela ne devienne une charge mentale écrasante.
Afin de connaître les eaux qui seront les plus adaptées à votre terrain (et plus encore), n’hésitez pas à prendre rendez-vous dans l’onglet dédié.
Si ce sujet vous intéresse particulièrement, je vous renvoie aux excellents articles :
https://naturolistique.fr/la-resistivite-de-l-eau-et-la-conductivite-de-l-eau/
Ainsi qu’au livre de Masaru Emoto cité plus haut, et à celui de Daniel Kieffer intitulé Naturopathie, la santé pour toujours.
Ping : Les mirages de l'industrie du "light" - Nillan Naturopathie
Ping : Comment gérer ton stress pour 0€ - Nillan Naturopathie