Introduction

Dans cet article, nous verrons succinctement les bases d’un programme naturopathique

En effet, un praticien en naturopathie doit axer ses conseils pratique autour de trois piliers : l’hygiène alimentaire, l’hygiène physique et l’hygiène émotionnelle. Cela signifie que toute personne consultant en naturopathie devra recevoir, à minima, des explications et un plan d’action pour optimiser son bien-être s’articulant autour de ces trois axes principaux.

L’intérêt se situe dans le fait de proposer un accompagnement qui prend en considération l’individu dans son intégralité, et pas uniquement d’un point de vue purement spécifique comme c’est aujourd’hui le cas dans beaucoup de domaines touchant à la santé. 

Exemple de protocole naturopathique s’articulant autour de ces trois axes

Prenons un exemple : je reçois Monsieur A en consultation. Il vient car il souffre de douleurs lombaires et cervicales et n’en comprend pas la cause.

Il ressort de son bilan qu’il est sédentaire, occupe un emploi de bureau avec des horaires fixes, marche une demi-heure avec son chien 3 fois par semaine, privilégie les escaliers aux ascenseurs, mange essentiellement des plats déjà préparés de relative bonne qualité et boit beaucoup de café. Il est par ailleurs peu communicatif, reste très objectif dans ses paroles, et se montre volontairement peu émotif.
En creusant un peu, je déduis qu’il a été élevé par des parents avec un schéma éducatif assez « vieux-jeu », qui lui ont inculqué le sens du devoir, du travail comme objectif de vie, qu’un homme doit être solide, pas émotif.

Ce compte-rendu est sommaire et peu approfondi car il est fictif et n’a d’autre objectif que d’illustrer les rôles des trois piliers en naturopathie. Les conseils qui suivent ne se substituent en aucune manière à une consultation naturopathique et encore moins à une consultation médicale.

Ici, en n’utilisant que les trois piliers, il sera déjà possible d’obtenir de bons résultats. Il serait par exemple possible de lui conseiller :

1) – des exercices d’étirement du psoas (ce muscle est souvent rétracté à cause de la posture assise, ce qui fait que lorsqu’on l’étire en se mettant debout par exemple, il exerce une tension sur la région lombaire ; de plus c’est un muscle qui stocke énormément les émotions), des épaules et des côtes (le but sera d’assoupir les jonctions articulaires pour étirer les muscles et libérer la région cervicale).

– des exercices de yoga et un suivi ostéopathique.

Ces options dépendent de la personnalité du consultant : s’il est intéressé et prêt à y consacrer du temps, le yoga sera parfait pour lui car il lui permettra de se renforcer en s’assouplissant. De plus, l’importance de la respiration dans cette pratique l’aidera en termes d’hygiène émotionnelle. S’il veut juste une solution rapide et efficace, les étirements quotidiens le soulageront.

2) – des plats préparés de bonne qualité (en citant des marques précises)

– des fiches recettes adaptées à son terrain permettant un bon rééquilibrage acido-basique

+ des aliments à introduire absolument (le but sera d’apporter en priorité des omégas 3 pour rééquilibrer le ratio omégas 3/6 [pour l’effet anti-inflammatoire], du collagène ainsi que ses cofacteurs [pour la santé osseuse et articulaire], des sources assimilables de minéraux (pour éviter la formation de cristaux acides dus notamment au stress]).

3) – De la cohérence cardiaque et un exercice de respiration complète (ils sont rapides à faire et permettent déjà un bon apport en oxygène, afin de réguler l’équilibre acido-basique ; ils imposent également une « rentrée en soi », permettant au fil des pratiques davantage d’introspection)

– un suivi en sophrologie.

Comme vous pouvez le voir, à chaque consultant sa solution, selon son degré d’engagement, de motivation, de moyens financier, etc. Ces trois piliers constituent donc une base indispensable à tout travail annexe.
Le plus important, c’est que ces trois piliers imposent un engagement de la part du consultant : ça le responsabilise et ça le rend acteur de sa propre santé. Ainsi, les résultats demandent un certain engagement et de la régularité.
Si cela n’est pas acquis pour le consultant, les résultats obtenus avec d’autres techniques ne seraient pas durables, car le consultant n’aura pas compris l’importance de son engagement.