Le cannabis : un sujet controversé qui pousse à des prises de positions souvent peu nuancées.
Selon certains, il s’agirait du remède ultime à tous les maux, que cela soit pour un simple stress passager ou un cancer, et pour d’autres le cannabis se rapprocherait plus du poison que du remède.
Qu’en est-il vraiment ?
Dans cet article, nous verrons dans un premier temps ce qu’est le cannabis et quelles sont ses molécules utilisables dans un cadre médicinal. On verra également leurs actions sur l’organisme et leurs potentielles contre-indications.
Dans un second temps, on passera en revue différentes études scientifiques qui parlent du cannabis médicinal, ainsi que leurs conclusions.
Et pour les plus courageux qui iront au bout de l’article, il y a une belle surprise dans la conclusion 👀🤫
Table des matières
ToggleCannabis : données botaniques
Le cannabis sativa est une plante herbacée annuelle de la famille des Cannabaceae. Elle est originaire d’Asie centrale, mais elle est maintenant cultivée dans de nombreuses régions du monde.
La plante est caractérisée par ses feuilles composées palmées, généralement avec cinq à sept folioles dentées. Les feuilles sont alternes et disposées de manière opposée le long de la tige.
Le cannabis sativa peut atteindre une hauteur de plusieurs mètres, en fonction de la variété et des conditions de croissance. Les tiges sont généralement creuses et rigides, avec des nœuds où les feuilles sont attachées.
Les fleurs du cannabis sont petites et regroupées en grappes denses, souvent situées à l’extrémité des branches.
Les plantes de cannabis sativa sont dioïques, ce qui signifie qu’elles peuvent être mâles ou femelles.
Les fleurs mâles produisent du pollen, tandis que les fleurs femelles produisent des trichomes glandulaires contenant des cannabinoïdes et des terpènes (les composés chimiques responsables des effets médicinaux et psychoactifs du cannabis).
Le cannabis sativa est largement utilisé à des fins médicinales, récréatives et industrielles.
Les variétés à forte teneur en THC sont utilisées pour leurs effets psychoactifs, tandis que les variétés à forte teneur en CBD sont recherchées pour leurs propriétés médicinales.
En outre, le cannabis sativa est utilisé dans la fabrication de textiles, de papier, de matériaux de construction et d’isolation et d’autres produits industriels.
Psychoactif, c’est quoi ?
Un psychoactif est une substance chimique qui agit sur le cerveau et peut affecter la façon dont une personne pense, ressent ou se comporte.
En d’autres termes, un psychoactif peut altérer l’état mental d’une personne, provoquant des changements dans son humeur, sa perception ou sa conscience.
Dans le cas du THC (tétrahydrocannabinol), molécule psychoactive du cannabis, il est considéré comme un psychoactif car il se lie aux récepteurs spécifiques du cerveau, appelés récepteurs cannabinoïdes, et modifie l’activité neuronale.
Cela peut entraîner des effets tels que l’euphorie, l’altération du temps et de la perception sensorielle, ainsi que d’autres changements d’humeur et de cognition.
Le CBD, quant à lui, n’est pas psychoactif.
Cannabis : effets de ses différentes molécules (cbd, cbn, cbg, ...) et contre-indications
Cette plante est désormais connue pour avoir de très nombreuses actions sur l’organisme. On connait maintenant plusieurs molécules, psychoactives ou non, composant cette plante qui en expliquent en partie les effets.
Je te liste donc en-dessous les principales molécules, avec leur définition, les maladies et maux pour lesquels elles sont efficaces, leurs effets secondaires possibles et les interactions connues.
Pour les plus passionnés et les mordus de biologie moléculaire, j’ai également précisé l’action de la molécule sur l’organisme (et j’ai défini plus bas dans l’article les termes les plus techniques).
CBD (cannabidiol)
C’est l’un des cannabinoïdes non-psychoactif les plus étudiés et les plus populaires du cannabis. Il est souvent utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, anxiolytiques, antiémétiques et neuroprotectrices.
- Actions sur l’organisme : Interaction avec le système endocannabinoïde, modulation des récepteurs 5-HT1A (sérotonine) et TRPV1 (vanilloïde), inhibition de la recapture de l’adénosine.
- Maladies et maux : Épilepsie, douleur chronique, anxiété, dépression, troubles neurologiques (comme la maladie de Parkinson), nausées et vomissements induits par la chimiothérapie.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : Fatigue, diarrhée, changements d’appétit et de poids, sécheresse buccale.
- Interactions : Peut interagir avec certains médicaments métabolisés par le foie (ex : antiépileptiques, anticoagulants), augmentant ou diminuant leur effet.
THC (tétrahydrocannabinol)
C’est le principal cannabinoïde psychoactif du cannabis. Il est utilisé pour ses effets analgésiques, antiémétiques, et dans certains cas, pour stimuler l’appétit.
- Actions sur l’organisme : Activation des récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde, modulation de la neurotransmission et de la perception de la douleur.
- Maladies et maux : Douleur chronique, nausées et vomissements, anorexie, spasticité musculaire.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : Anxiété, paranoïa, tachycardie, baisse de la coordination.
- Interactions : Peut augmenter l’effet de certains médicaments sédatifs ou psychoactifs.
CBG (cannabigérol)
C’est un cannabinoïde non psychoactif présent en faibles concentrations.
On lui attribue des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, anxiolytiques, neuroprotectrices, antimicrobiennes, et il est étudié pour son potentiel dans le traitement des maladies gastro-intestinales et du cancer.
- Actions sur l’organisme : Agonisme des récepteurs α2-adrénergiques, antagonisme des récepteurs 5-HT1A (sérotonine), inhibition de la recapture de la GABA.
- Maladies et maux : Anxiété, troubles gastro-intestinaux (comme la maladie de Crohn), douleur inflammatoire, infections bactériennes.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : aucun connu, mais on suppose qu’ils peuvent inclure la somnolence et la fatigue.
- Interactions : aucune connue
CBC (cannabichromène)
C’est un autre cannabinoïde non psychoactif qui se trouve également dans le cannabis.
Il a des propriétés anti-inflammatoires, anti-prolifératives, analgésiques, et il est étudié pour son potentiel dans le traitement des maladies neurodégénératives.
- Actions sur l’organisme : Interaction avec les récepteurs TRPA1 (potentiellement anti-inflammatoire), modulation de l’expression des gènes impliqués dans l’inflammation et la douleur.
- Maladies et maux : Douleur neuropathique, douleur inflammatoire, troubles gastro-intestinaux, cancer.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : aucun connu, mais on suppose qu’ils peuvent inclure la fatigue et les maux de tête.
- Interactions : aucune connue
CBN (cannabinol)
C’est un produit de dégradation du THC, souvent présent en faibles concentrations dans le cannabis. On lui attribue des propriétés sédatives et il est parfois utilisé pour favoriser le sommeil. Il est légèrement psychoactif.
- Actions sur l’organisme : Agonisme des récepteurs CB1, mais avec une activité plus faible que le THC, ce qui peut contribuer à ses effets sédatifs.
- Maladies et maux : Insomnie, douleur, spasmes musculaires, inflammation.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : Somnolence excessive, fatigue, confusion mentale.
- Interactions : Peu d’interactions documentées, mais peut potentialiser les effets des médicaments sédatifs.
THCV (tétrahydrocannabivarine)
C’est un cannabinoïde présent en petites quantités dans certaines variétés de cannabis.
Il a des propriétés potentielles dans la modulation de l’appétit et du métabolisme, ainsi que dans le traitement de l’anxiété et des convulsions.
Le THCV est considéré comme ayant un profil d’effets psychoactifs plus subtil que le THC, mais il peut encore influencer l’état mental et le comportement chez certaines personnes.
- Actions sur l’organisme : Antagonisme partiel des récepteurs CB1, ce qui peut réduire l’appétit, ainsi qu’agonisme des récepteurs CB2.
- Maladies et maux : Obésité, diabète, troubles neurologiques.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : Anxiété, agitation, insomnie.
- Interactions : Peu d’interactions documentées, mais peut potentialiser les effets des médicaments sédatifs.
CBGV (cannabigévarine)
C’est un cannabinoïde non psychoactif qui est étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires, neuroprotectrices et analgésiques potentielles.
- Actions sur l’organisme : Interaction avec les récepteurs TRPV1 (vanilloïde), modulation des voies inflammatoires.
- Maladies et maux : Douleur chronique, inflammation, troubles neurologiques.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : aucun connu, mais on suppose qu’ils peuvent inclure des effets similaires à ceux du CBD, tels que la fatigue et la sécheresse buccale.
- Interactions : aucune connue
CBDV (cannabidivarine)
C’est un autre cannabinoïde non psychoactif qui est similaire au CBD. Il est étudié pour ses effets anticonvulsivants et neuroprotecteurs, notamment dans le traitement de l’épilepsie.
- Actions sur l’organisme : Interaction avec les récepteurs TRPV1 (vanilloïde), modulation des canaux ioniques.
- Maladies et maux : Épilepsie, troubles neurologiques (comme le syndrome de Rett).
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : aucun connu, mais on suppose qu’ils peuvent inclure la somnolence et la diarrhée en cas de dosage inapproprié.
- Interactions : aucune connue
THCA (acide tétrahydrocannabinolique)
C’est la forme acide du THC, qui n’est pas psychoactive à l’état brut. Il est transformé en THC lorsqu’il est chauffé, ce qui déclenche son effet psychoactif.
Le THCA est étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires, neuroprotectrices et antiémétiques.
- Actions sur l’organisme : Interaction avec les récepteurs CB1 et CB2 (potentiellement anti-inflammatoire), modulation des voies inflammatoires.
- Maladies et maux : Douleur chronique, inflammation, nausées et vomissements.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : Les données sur les effets secondaires du THCA sont limitées, mais ils peuvent inclure des effets similaires à ceux du THC, tels que la somnolence et l’anxiété, en cas de dosage et mode de consommation non-appropriés.
- Interactions : aucune connue
CBDA (acide cannabidiolique)
C’est la forme acide du CBD, qui est également non psychoactive. Comme le THCA, le CBDA est transformé en CBD lorsqu’il est chauffé. Il est étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires, anxiolytiques et anti-nausée.
- Actions sur l’organisme : Inhibition de la cyclooxygénase (COX), ce qui réduit l’inflammation, et modulation des récepteurs sérotoninergiques (ceux qui réagissent à la sérotonine).
- Maladies et maux : Inflammation, nausées et vomissements, anxiété.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : aucun connu
- Interactions : Peu d’interactions documentées, mais peut potentialiser les effets des médicaments sédatifs.
CBCV (cannabichromevarine)
C’est un cannabinoïde non psychoactif similaire au CBC, mais moins connu. Il est étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques potentielles.
- Action sur l’organisme : Interaction avec les récepteurs TRPA1, ce qui peut réduire la douleur et l’inflammation.
- Maladies et maux : Douleur chronique, inflammation, troubles gastro-intestinaux.
- Effets secondaires si surdose ou intolérance : aucun connu
- Interactions : Peu d’interactions documentées, mais peut potentialiser les effets des médicaments sédatifs.
Cannabis : ce qu'en dit la science
Études traitant du cannabis médicinal en général :
L’étude examine l’utilisation du cannabis dans le traitement du cancer et met en évidence ses potentiels bénéfices dans la gestion des symptômes associés, tels que la douleur et les nausées.
Cette méta-analyse évalue l’efficacité des cannabinoïdes dans diverses conditions médicales.
Les résultats suggèrent que le cannabis peut être efficace pour les douleurs chroniques et la spasticité musculaire, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces effets.
Ce rapport examine l’état actuel des connaissances sur les effets du cannabis et des cannabinoïdes sur la santé. Il fournit des recommandations pour la recherche future dans ce domaine.
Il traite des effets connus du cannabis et des cannabinoïdes sur les cancers, les risques cardiométaboliques, les maladies respiratoires, l’immunité, mais également des effets en néonatalité, sur l’aspect psychosocial, et les problèmes que peuvent entraîner la consommation de cannabis dans son totum.
Cependant, le rapport met en évidence les effets positifs appuyés par d’autres études scientifiques suivants, entre autres :
- Douleur chronique
- Cancer
- Nausées et vomissements provoqués par la chimiothérapie
- Anorexie et perte de poids
- Épilepsie
- Spasticité associée à des scléroses multiples et à de la paraplégie causée par des lésions de la moelle épinière
- Syndrome de Tourette
- Maladie de Huntington
- Maladie de Parkinson
- Dystonie
- Démence
- Glaucome
- Addiction
- Anxiété
- Dépression
- Problèmes de sommeil
- Schizophrénie et autres psychoses
Cette revue examine l’utilisation du cannabis médicinal dans le traitement de la douleur chronique et d’autres problèmes médicaux et psychiatriques.
Elle met en évidence l’efficacité potentielle du cannabis dans la gestion de la douleur, mais souligne également la nécessité de davantage de recherche.
L’étude examine l’utilisation du cannabidiol (CBD) dans le traitement des convulsions résistantes aux médicaments chez les patients atteints du syndrome de Dravet.
Les résultats suggèrent que le CBD peut être efficace pour réduire la fréquence des crises chez ces patients.
Études traitant des différents composés actifs du cannabis lorsqu’ils fonctionnent ensemble :
Cette étude examine le concept de totum, suggérant que les différentes molécules présentes dans le cannabis, telles que les cannabinoïdes et les terpènes, peuvent agir de manière synergique pour produire des effets thérapeutiques supérieurs à ceux des composants isolés.
Cette étude explore les interactions entre les différents composés du cannabis, mettant en évidence la synergie entre les cannabinoïdes, les terpènes et d’autres composés, et leur rôle potentiel dans la modulation des effets thérapeutiques.
Cette étude identifie différents types de chimiotypes terpénoïdes chez le cannabis à haute teneur en THC et examine leurs effets antagonistes sur l’antinociception (manque de perception de la douleur) induite par l’α-pinène chez la souris, ce qui suggère des interactions complexes entre les terpènes et les cannabinoïdes.
Cette revue examine les actions pharmacologiques des trois principaux cannabinoïdes présents dans le cannabis (Δ9-tétrahydrocannabinol, cannabidiol et Δ9-tétrahydrocannabivarine) sur les récepteurs CB1 et CB2, mettant en évidence leurs différences et leurs similitudes.
Études traitant des différents composés actifs du cannabis lorsqu’ils fonctionnent séparément :
CBDV (cannabidivarine) :
Cette étude montre que les extraits de cannabis riches en CBDV ont des effets anticonvulsivants chez la souris et le rat, et que ces effets ne dépendent pas entièrement des récepteurs CB1, suggérant un mécanisme d’action distinct de celui des cannabinoïdes traditionnels.
THCA (acide tétrahydrocannabinolique) :
Cette étude montre que le THCA réduit les nausées et les vomissements chez le rat et la musaraigne en utilisant des modèles animaux de malaise induit, suggérant un potentiel pour le THCA dans le traitement de troubles gastro-intestinaux.
CBDA (acide cannabidiolique) :
Cette étude démontre que le CBDA prévient les vomissements chez la musaraigne et le comportement induit par la nausée chez le rat en augmentant l’activation des récepteurs 5-HT1A, ce qui suggère un potentiel pour le CBDA dans le traitement des nausées et des vomissements.
CBD (cannabidiol) :
Cette étude clinique randomisée a montré que le CBD réduit significativement le nombre de crises chez les patients atteints du syndrome de Dravet, une forme sévère d’épilepsie résistante aux traitements.
CBG (cannabigérol) :
Cette étude a révélé que le CBG est un agoniste hautement potentiel des récepteurs α2-adrénergiques et un antagoniste modéré des récepteurs 5-HT1A, suggérant des effets anxiolytiques potentiels.
CBC (cannabichromène) :
Cette étude a démontré que le CBC réduit la douleur inflammatoire et neuropathique en ciblant les récepteurs de la glycine α3, offrant ainsi des preuves de son potentiel analgésique.
CBN (cannabinol) :
Cette étude évalue l’efficacité du CBN dans le soulagement de la douleur viscérale chez les rats, démontrant son potentiel analgésique. Les résultats suggèrent que le CBN peut réduire la douleur viscérale chez les rats, ce qui indique un potentiel d’utilisation dans le traitement de la douleur chez l’homme.
Cannabis : les définitions à connaître pour aller plus loin
- Psychoactif : Un psychoactif est une substance chimique qui agit sur le cerveau et peut affecter la façon dont une personne pense, ressent ou se comporte. En d’autres termes, un psychoactif peut altérer l’état mental d’une personne, provoquant des changements dans son humeur, sa perception ou sa conscience.
Dans le cas du THC (tétrahydrocannabinol), molécule psychoactive du cannabis, il est considéré comme un psychoactif car il se lie aux récepteurs spécifiques du cerveau, appelés récepteurs cannabinoïdes, et modifie l’activité neuronale. Cela peut entraîner des effets tels que l’euphorie, l’altération du temps et de la perception sensorielle, ainsi que d’autres changements d’humeur et de cognition.
- Système endocannabinoïde : Le système endocannabinoïde est un réseau de neurotransmetteurs et de récepteurs présents dans le corps humain et d’autres vertébrés. Il est impliqué dans la régulation de divers processus physiologiques, tels que l’humeur, l’appétit, la douleur, la mémoire et le sommeil.
- Récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde : Les récepteurs CB1 et CB2 sont des protéines situées à la surface des cellules du corps humain qui interagissent avec les cannabinoïdes, des composés chimiques présents dans le cannabis et produits naturellement dans le corps. Les récepteurs CB1 sont principalement présents dans le cerveau et le système nerveux, tandis que les récepteurs CB2 sont principalement présents dans les cellules immunitaires et les tissus périphériques.
- Récepteurs 5-HT1A : Les récepteurs 5-HT1A sont des protéines situées à la surface des cellules du cerveau et du système nerveux qui interagissent avec la sérotonine, une substance chimique impliquée dans la régulation de l’humeur et du comportement.
- Récepteurs TRPV1 : Les récepteurs TRPV1 sont des protéines présentes dans les cellules nerveuses qui réagissent aux stimuli tels que la chaleur, la douleur et les produits chimiques.
- Récepteurs TRPA1 : Les récepteurs TRPA1 sont des protéines situées sur les cellules nerveuses qui détectent et répondent à certaines substances chimiques, notamment celles qui provoquent des sensations de picotement ou d’irritation, ainsi que des stimuli thermiques et mécaniques.
- Adénosine : L’adénosine est une molécule présente dans le corps humain qui agit comme un neurotransmetteur et est impliquée dans la régulation du sommeil et de l’éveil.
- Récepteurs α2-adrénergiques : Les récepteurs α2-adrénergiques sont des protéines situées à la surface des cellules du corps humain qui répondent à certaines substances chimiques appelées neurotransmetteurs, comme l’adrénaline et la noradrénaline. Ils jouent un rôle dans la régulation de divers processus physiologiques, tels que la pression artérielle et le stress.
- Le GABA, ou acide gamma-aminobutyrique, est un neurotransmetteur qui agit comme un inhibiteur dans le système nerveux, ce qui signifie qu’il réduit l’activité neuronale. Cela peut aider à calmer le cerveau et à réduire l’anxiété.
- Canaux ioniques : Les canaux ioniques sont des protéines situées dans la membrane des cellules qui contrôlent le passage des ions chargés électriquement, tels que le sodium, le potassium et le calcium, à travers la membrane cellulaire. Ces canaux jouent un rôle crucial dans la régulation de l’excitabilité cellulaire et de la transmission des signaux électriques dans les tissus nerveux et musculaires.
- La cyclooxygénase est une enzyme impliquée dans la synthèse de certaines substances chimiques appelées prostaglandines, qui jouent un rôle dans la régulation de divers processus physiologiques, tels que l’inflammation, la douleur et la fièvre.
Cannabis : conclusion
Ni remède miracle, ni danger absolu, je pense que le cannabis est une plante assez extraordinaire aux effets puissants. Néanmoins, qui dit effets puissants dit aussi « à manipuler avec précautions ».
Je suis très enthousiaste à l’idée des futures recherches sur ce sujet, qui amènent des solutions supplémentaires pour beaucoup de problèmes de santé.
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